"Je vous laisserai un message à méditer, c'est le message de Prema (l'amour pur). L'Amour est Dieu, Dieu est Amour. Là où est l'Amour, Dieu est là d'une façon évidente. Aimez de plus en plus les êtres, aimez-les de plus en plus intensément ; transformez l'Amour en service, transformez le service en adoration ; ce qui est la sadhana la plus élevée (pratique spirituelle )."       

- Sathya Sai Baba, Sathya Sai Speaks, Vol 5, Ch 17

"Généralement, l'homme ne recherche que le bonheur et la joie ; en aucune façon il ne désire la misère et la peine ! Il considère le bonheur et la joie comme ses amis les plus proches et la misère et la peine comme ses ennemis directs. C'est une grande erreur. Lorsque l'on est heureux, le risque d'avoir de la peine est grand ; la peur de perdre le bonheur va hanter l'homme. Le malheur amène un questionnement, le discernement, la recherche intérieure et la peur que quelque chose de pire puisse arriver. Cela vous sort de la paresse et de la vanité. Le bonheur fait que l'on oublie ses propres obligations envers soi-même en tant qu'être humain. Il pousse l'homme vers l'égoïsme et les péchés que l'égoïsme nous conduit à commettre. La peine rend l'homme alerte et vigilant."

"Ainsi la misère est un réel ami ; le bonheur fait disparaitre notre réserve de mérites et réveille les passions les plus basiques. C'est donc en fait un ennemi. La misère nous ouvre réellement les yeux ; elle nous soutient dans nos réflexions et dans nos progrès personnels. Elle nous dote aussi de nouvelles expériences précieuses. Le bonheur met un voile par-dessus les expériences qui renforcent la personne et la rendent résistante. Aussi les ennuis et le labeur doivent être considérés comme des amis ; du moins pas en tant qu'ennemis. Simplement, il est mieux de considérer à la fois le bonheur et le malheur comme des cadeaux de Dieu. C'est le chemin le plus facile pour sa propre libération."

"Ne pas savoir cela est une ignorance de base. Une personne aussi ignorante est aveugle ; en fait, le bonheur et le malheur sont comme l'homme aveugle qui doit toujours être accompagné de quelqu'un qui voit. Lorsque l'homme aveugle est bien accueilli, vous devez inévitablement accueillir l'homme qui a des yeux, car il est le compagnon constant de l'homme aveugle. Ainsi, de même, bonheur et malheur sont inséparable ; vous ne pouvez pas en choisir seulement un. De plus, le malheur souligne la valeur du bonheur. Vous vous sentez heureux, par contraste avec le malheur : " Explique ainsi  Krishna à Arjuna, pour lui enseigner l'insignifiance de toute dualité.”                   

- Sathya Sai Baba, Geeta Vahini