Rectocolite hémorragique, bruxisme 03558...France
Un homme de 53 ans souffrait depuis 11 ans de douleurs abdominales et de diarrhées accompagnées de mucus et de sang. Il souffrait également d'incontinence anale peu après le repas, ainsi que de nausées et de vomissements qui ont entraîné une perte d'appétit. Le diagnostic de rectocolite a été posé en 2006. Les suppositoires de Pentasa, qu'il a utilisés pendant 2 ans, ne lui ont procuré aucun soulagement. Pendant les 3 années suivantes, il a été traité pour une rectocolite hémorragique sans aucune amélioration et il a perdu 15 kg. On lui a donc administré une dose de Remicade 400 mg, une fois toutes les 8 semaines. Il a également reçu un corticostéroïde pendant 2 ans, qui a été arrêté en 2013. En raison de son état de santé précaire, il a perdu son emploi en 2014 et est devenu dépressif.
Le 15 octobre 2017, lorsqu'il a rencontré le praticien, ses symptômes des 2 dernières années étaient une inflammation du rectum avec douleur abdominale, de la diarrhée 3 fois par jour avec sang dans les selles ainsi qu’une sérieuse dépression. Le patient a également révélé qu'au cours des 15 dernières années, il a souffert de bruxisme, une habitude de grincer des dents la nuit, pour laquelle il n'a jamais pris aucun traitement. Le praticien lui a donné :
Pour la rectocolite hémorragique et le bruxisme :
#1. CC 4.1 Digestion tonic + CC4.2 Liver & Gallbladder tonic + CC4.6 Diarrhoea + CC10.1 Emergencies + CC12.1 Adult tonic + CC15.2 Psychiatric disorders…une dose toutes les dix minutes pendant 2 heures suivi par 6TD pendant 3 jours, puis TDS
Le patient ne suivait aucun autre traitement, à l'exception des gouttes périodiques de Remicade. Le jour même où il a pris le remède, il a eu un sérieux mal de tête le soir qui a duré une semaine. Malgré le pullout, il a continué à prendre la dose prescrite pour se débarrasser au plus tôt de ses problèmes.
Trois semaines plus tard, le 8 novembre 2017, la fréquence de ses selles a été réduite à une fois par jour et la douleur et l'inflammation ainsi que le sang dans les selles ont diminué de moitié. Il ne souffrait plus d'incontinence anale, de nausées ou de vomissements. De plus, il avait cessé de grincer des dents la nuit, bien qu'une certaine tension ait été ressentie dans les mâchoires. Au cours des deux mois suivants, constatant une amélioration de son état de santé par rapport à la colite, son médecin a arrêté les gouttes ; aucun médicament n'a été prescrit. Son habitude de grincer des dents la nuit réapparaissait chaque fois qu'il sentait le stress d'une tâche à accomplir, car il était sans travail régulier.
Le 8 janvier 2018, #1 a été changé :
# 2. CC4.1 Digestion tonic + CC4.2 Liver & Gallbladder tonic + CC4.6 Diarrhoea + CC12.1 Adult tonic + CC15.2 Psychiatric disorders + CC20.4 Muscles & Supportive tissue...TDS
Lorsque son sommeil était perturbé par le bruxisme, #3 ci-dessous a été donné comme soutien supplémentaire pour la nuit :
# 3. CC15.2 Psychiatric disorders + CC20.4 Muscles & Supportive tissue à prendre toutes les 10 minutes jusqu'à ce que le grincement des dents cesse.
Au cours des deux mois suivants, le patient n'avait plus de douleurs abdominales ni d'inflammation, et la fréquence de ses selles, sans sang ni mucus, était stable à une fois par jour. Il avait presque cessé de grincer des dents, à l'exception d'une petite tension dans ses mâchoires qui disparaissait dès qu'il prenait une dose. Après 5 mois de traitement vibrionics, tous les symptômes de la rectocolite hémorragique avaient complètement disparu. Le 19 mars 2018, le dosage de #2 a été réduit à BD.
Après 3 mois, le 15 juin 2018, il avait repris 5 kg et trouvé un emploi lui convenant, ce qui exigeait une grande activité physique. Son appétit était bon, il savourait sa nourriture saine, était devenu paisible et il priait. Comme aucun de ses symptômes ne s'était reproduit, le dosage de #2 fut réduit à OD et #3 a été arrêté.
Le 16 septembre 2018, le patient a été informé qu'il devait réduire progressivement le dosage de #2 à OW selon son confort. Lors de son dernier examen en août 2019, il n'y avait pas eu de récidive et le patient prenait #2 à OW.